Conventions de l'OIT sur le travail des enfants
Les deux conventions de l'OIT relatives au travail des enfants sont la convention n° 138 de l'OIT sur l'âge minimum d'admission à l'emploi et la convention n° 182 sur les pires formes du travail des enfants. Ces conventions sont des conventions "fondamentales". Cela signifie que, conformément à la ILO Declaration on Fundamental Principles and Rights at Work, tous les Etats membres de l'OIT ont l'obligation de respecter, promouvoir et réaliser l'abolition du travail des enfants, même s'ils n'ont pas ratifié les conventions en question..
La convention n° 182 de l'OIT est la première convention de l'OIT à atteindre une ratification universelle. Il s'agissait également de la convention la plus rapidement ratifiée de l'histoire de l'OIT, la majorité des ratifications ayant eu lieu au cours des trois premières années qui ont suivi son adoption en 1999. La convention n° 138 de l'OIT a également été largement ratifiée par les Etats membres de l'OIT.
Une majorité de pays ont désormais adopté une législation qui interdit ou restreint sévèrement l'emploi et le travail des enfants, dont une grande partie après la ratification des conventions sur le travail des enfants. En dépit de ces actions, le travail des enfants continue à exister à grande échelle, parfois dans des conditions épouvantables, en particulier dans les pays en développement. Ceci parce que le travail des enfants est une question extrêmement complexe. On ne peut pas le faire disparaître d'un simple trait de plume.
Néanmoins, une action déterminée et concertée doit se fonder sur la législation, qui fixe l'élimination totale du travail des enfants en tant qu'objectif politique ultime et met en place des mesures à cet effet, et qui identifie et interdit explicitement les pires formes de travail des enfants, à éliminer en priorité.
La convention n° 182 de l'OIT est la première convention de l'OIT à atteindre une ratification universelle. Il s'agissait également de la convention la plus rapidement ratifiée de l'histoire de l'OIT, la majorité des ratifications ayant eu lieu au cours des trois premières années qui ont suivi son adoption en 1999. La convention n° 138 de l'OIT a également été largement ratifiée par les Etats membres de l'OIT.
Une majorité de pays ont désormais adopté une législation qui interdit ou restreint sévèrement l'emploi et le travail des enfants, dont une grande partie après la ratification des conventions sur le travail des enfants. En dépit de ces actions, le travail des enfants continue à exister à grande échelle, parfois dans des conditions épouvantables, en particulier dans les pays en développement. Ceci parce que le travail des enfants est une question extrêmement complexe. On ne peut pas le faire disparaître d'un simple trait de plume.
Néanmoins, une action déterminée et concertée doit se fonder sur la législation, qui fixe l'élimination totale du travail des enfants en tant qu'objectif politique ultime et met en place des mesures à cet effet, et qui identifie et interdit explicitement les pires formes de travail des enfants, à éliminer en priorité.