Good Practice

Création d’un environnement protecteur pour les enfants dans les régions cacaoyères de Soubré, Côte d’Ivoire, à travers le système de contrôle du travail des enfants (CLMS) et les interventions en matière de sensibilisation à Soubré, Côte d’Ivoire - Évaluation Finale

Description de la bonne pratique

L'approche des Plans d'Action Communautaires de lutte contre le travail des enfants (LTE) est une bonne pratique. l'ensemble des partenaires du projet s’accordent à reconnaitre qu’il s’agit d'une bonne pratique car elle a permis de mener des actions qui ont produit des résultats palpables en un temps assez court dans les 15 villages concernés (écoles, enfants prise en charge, AGR, etc.)

S’appuyer sur des acteurs locaux a été une bonne pratique dans la mise en place du Système d'Observation et de Suivi du Travail des Enfants en Côte d'Ivoire (SOSTECI) (objectif spécifique No. 1). Elle contient des acquis efficaces et reproductibles: SOSTECI en cascade: La capacité de la DRSFFE à former les autres acteurs sur le SOSTECI a démontré l'efficacité du système de formation en cascade. En effet, la Direction de LTE n’a plus eu besoin de se déplacer depuis Abidjan pour former les acteurs locaux. Le recrutement de personnes de la communauté pour être collecteur d'information pour le SOSTECI a permis de vaincre la réticence des populations et d'assurer la fluidité de la collecte.

L'appui, via AGR, des groupements de femmes aux cantines scolaires afin d'aider les parents à maintenir les enfants à l'école. Cette bonne pratique est liée à la précédente (BP3) car c’est une des actions des PAC. Cet appui a consisté en semence, fertilisants, matériel agricole et encadrement technique pour cultiver par les groupements de femmes des parcelles obtenues dans les villages. Les 5 groupements ainsi soutenus par le projet dans le cadre des PACs s’engagent à livrer le 1/3 de leur production à la cantine scolaire de leur village.

BP1 : Le PPP/Mars a su résoudre la prise en charge de certains enfants victimes malgré le manque de ressources du projet et de structures d'accueil pour les enfants. Cette BP est liée aux 3 OS du projet, surtout aux effets attendus de la mise en œuvre du SOSTECI. Dans la pratique, plusieurs enfant victimes des PFTE ont été accueillis par des familles dans des villages. Ce qui a permis ce résultat c’est: 1. la bonne communication des acteurs institutionnels et comités de PE, conséquence du renforcement des capacités visant à faciliter l'orientation des enfants à risque ou victimes des PFTE; 2. l'utilisation d'outils pratiques mis en place par le projet pour les personnes qui ne savent pas comment aider les enfants à accéder aux services sociaux. les protocoles et directives, avec des indications claires : Qui doit faire quoi, où, quand et avec qui ? la Cartographie des Acteurs sociaux du Département de Soubré. Les protocoles et les différents ateliers ont rappelé aux différents acteurs qu’aucun d'entre eux ne peut seul effectuer la prise en charge efficace d'un enfant victime de maltraitance. Il doit forcément recourir à d'autres acteurs pour que la prise en charge soit efficace et complète.

La synergie entre les actions du projet de mobilisation sociale via les sensibilisations de masse et de proximité dans les villages (ONG) et l'utilisation des méthodes SCREAM dans les écoles ont eu un effet multiplicateur dans la prise de conscience des populations sur les conséquences et les dangers du travail des enfants. L'utilisation des sensibilisations, les ateliers de formation, l'utilisation systématique des radios pour diffuser des messages et produire des émissions sur la problématique, la confection et la distribution des prospectus ont permis d'atteindre et d'informer un large public. En parallèle, le processus SCREAM a permis la participation effective des enfants et élèves à leur propre protection en utilisant les arts, la poésie, le dessin pour décrier le travail des enfants.